Timide, JAIN doit son pseudo à une citation hindouiste des Jaïns : « Don’t be proud if you gain. Not be sorry if you lose ». Et pourtant si talentueuse et créative, au point d’hésiter entre une carrière de musicienne ou de plasticienne…

Fille d’ »expats », la Toulousaine de 25 ans s’est forgée une culture musicale au gré des affectations de son père. C’est Pointe Noire au Congo qui marquera un tournant pour elle, lors de sa rencontre avec un beatmaker local qui l’initiera à la programmation. Faisant voler les barrières entre les genres et frontières, ses dons d’alchimiste mettent en scène l’Europe, l’Amérique et bien sûr l’Afrique autour de sons hip-hop, reggae-dub et électro.

Un seul album « Zanaka », parrainé patiemment par Maxim Nucci, lui aura suffi pour décrocher la Victoire de la Musique 2017 de l’artiste féminine. Les festivals internationaux la convoitent déjà : elle viendra accompagnée pour la première fois par des musiciens pour franchir encore un nouveau cap…